vendredi 6 janvier 2012

Interview Jérôme sebille

 1/ Salut Jérome, nous te connaissons un peu à travers tes écris sur la toile mais je crois savoir que tu as un parcours atypique depuis tes débuts au bord des ruisseaux à truite jusqu'aux quais de Seine. Peux-tu te présenter un peu plus?

Alors je vais essayer d’être bref car c’est vrai que mon parcours pêche est assez spécial. J’ai grandi dans l’est de la France où mon père m’a transmis le virus de la pêche. Depuis tout petit, j’ai eu une canne dans les mains et j’ai arpenté les ruisseaux et rivière à salmonidés. J’y retourne d’ailleurs dés que je peux.
C’est à l’âge de 10 ans que j’ai découvert un étang à proximité de mon domicile dans lequel j’ai appris les bases de notre passion. Tout les mercredis, à vélo, tendeurs sur le cadre, c’était le rituel. J’ai ensuite été muté en région parisienne il y a 7 ans maintenant par la force des choses. J’ai eu du mal à m’adapter à cette jungle urbaine mais une nouvelle passion pour la seine est née, et je dois bien avoué que c’est ce qui m’a fait tenir…

2/ Tu affectionnes tout particulièrement la pêche en gravière, pourquoi un tel engouement pour ces plans d'eau?

Difficile à dire… C’est vrai que j’affectionne tout particulièrement cette pêche car ça me passionne de découvrir de nouveaux endroits. En région parisienne, nous sommes dotés d’une quantité phénoménale de plans d’eau où nagent de véritable spécimens.
Ces gravières issues des constructions routières sont pour la plupart remplies d’herbiers et de nourriture naturelle. La pêche y est difficile mais c’est ce qui m’attire, l’inconnu, la découverte et la technicité de l’approche à adopter. Mais le jeu en vaut la chandelle car honnêtement, il y a vraiment une belle population piscicole à découvrir.

3/ La présentation de ton esche t'obsède, qu'elles sont tes montages favoris?

Aie, question pas si simple. Enfin, plus que les montages, je pense que c’est le placement de celui-ci qui est primordial. Je passe un temps fou à sonder pour trouver la moindre tache propre, à spoder afin d’être précis. La pêche dans les herbes est difficile et nécessite, c’est vrai, une présentation optimale. J’ai donc un souci permanent de présentation car l’utilisation de sac soluble est quasi obligatoire.
Pour répondre plus précisément à ta question, je dirais que j’essaie au maximum d’adapter mon montage à mon esche. J’adore les « fake corn », pop-up et autres petits artifices. De toute façon, pêcher avec de gros sacs solubles et de la method limite bien souvent les montages. Il ne faut pas non plus se prendre la tête avec des approches futuristes, la simplicité et la discrétion ça a toujours payé. La carpe est un poisson curieux qui, avec une approche adaptée, se nourrira en totale confiance. Et en seine, pas besoin de se torturer l’esprit, c’est gros bonhomme de neige sur du très costaud…

4/Depuis 2 ans, tu as arrêté de rouler tes billes pour n'utiliser que des « ready made ». Qu'est ce qui t'as fait changer d’avis ?


Method mix up&down

Très bonne question… Je pense à une raison essentielle : le côté pratique.
Dans un 40 m2 dans le 17 eme arrondissement, c’est un peu difficile de faire comprendre à sa moitié qu’il faut faire sécher des billes dans son salon… Moi qui affectionne le carné, bonjour les problèmes
De plus, j’adore les pêches rapides, à deux cannes, en étant itinérant. Quoi de mieux d’avoir des billes prête à l’emploi, de différents diamètres et surtout avec une gamme de produits dérivés de qualité : boost, pop-up, crackers…
Depuis un an, j’ai la chance de pouvoir tester quelques produits liés à la gamme d’appâts solar. Je pense vraiment que la nouvelle gamme chinese take_away est parfaitement adaptée aux pêches rapides. Ce sont des billes très nutritives et attractives, avec une gamme annexe de qualité.

5/Une petite question personnelle, racontes nous ton meilleur souvenir de pêche, car je sais que quand tu es au bord de l'eau il n'y en a pas de mauvais!
Je pense réellement que chaque moment au bord de l’eau est un bon souvenir. Vivre en région parisienne pour un parachuté comme moi est parfois difficile. Entendre sonner et prendre un poisson est une réelle bouffée d’oxygène. Dire qu’un moment est meilleur qu’un autre est difficile.
Alors, pour répondre plus précisément à ta question, j’aurais toujours en mémoire mon premier joli poisson qu’il m’a tenu à l’eau plus de 30 minutes en pleine nuit et un doublé magique. Mais j’ai connu de réels moments d’amitié au bord de l’eau, des rencontres que je les classerais au même rang et ça, c’est essentiel pour moi.

Street Fishing

6/ Pour finir qu'elles sont tes objectifs pour cette nouvelle année?

Alors, plus qu'un objectif, j'aimerais encore partager de bons moments entre amis au bord de l'eau.
D'un point de vue perso, pêcher tout simplement et oublier les tracas de la vie urbaine, pêcher de façon plus sérieuse et assidue la seine et enfin, prendre un poisson en particulier.


7) Le mot de la fin
 Prenons du plaisir et gardons des valeurs simples…




Et merci mon ami...

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